"Dans tous le Pays, le marché au poisson du village de St André d'Erasme est très réputé.  

Bien que peut de gens font le déplacement, il est le rendez-vous de nombreux gourmets et passionnés de Gastronomie. Les quelques étales vendent de la viande et des Légumes des fermes voisines, mais surtout du poisson.  

C'est également une manne financière intéressante pour les rares boutiques de la place.

Le prêtre, sur le parvie de sa petite église, contemple ses brebis, vendant et achetant les marchandises, tel une père regardant ses enfants s'amuser.

Devant la fontaine, au centre de la place, le crieur publique discute avec les deux gardes de la maréchaussée, envoyés à la demande du prévôt des marchants de la ville voisine, organisateur de l'événement."

Non loin de la fontaine se trouve un petit garçon au teint pâle d'une dizaine d'année, blond, les cheveux jusqu'aux épaules et légèrement bouclés, les yeux bleu clair avec des nuances rappelant vaguement l'océan. Il est habillé richement, d'une veste de velours bleu roi, brodé d'or et de galons et d'une culotte de velours noir resserrée sur ses bas blanc. De fines chaussures noires avec de belles boucles d'or finement ciselées et un tricorne du même ton, bordé de plumes blanches agrémentent sa tenue.
Il suit son précepteur. Celui-ci lui apprend le nom des différents poissons qu'on peut trouver ici et lui répète en alderien. Le petit garçon acquiesce en apprenant, tout en contemplant la place sagement.

Une Marchande de poisson s'approche de l'Enfant et de son Précepteur, visiblement intéressés par les marchandises de son étale

Bonjour mes Seigneurs ! *révérence* j'peut vous aider ?

Le précepteur arque un sourcil et se retourne vers le jeune homme.

"Herr von Florion d'or, Magst du Fisch?"

Le petit garçon lève son regard dans celui du précepteur et acquiesce avec un sourire.

"Ja Meister."

Le precepteur répond avec un léger accent aquillegien.

"Arr... Oui, nous allons prendre trois belles dorades, s'il vous plait."

La Daurade royale reste un des meilleurs poissons de la mer fermée. *Montre le Sud.*

*Enroule 3 dorades dans du papier.*

Avec la tempête dans la grande mer, La mer fermée reste bien utile.Ça peut nous détruire les bateaux

*Tend les poissons* Ça fera 180 pièces de bronzes

Le percepteur cherche sa bourse et pose les pieces de bronze sur le comptoir et se croit obligé de répondre par politesse :
"J'imagine... Il est connu que la mer Estelléenne est plus naviguable que l'océan Odieux."

Le jeune Adrian est plongé dans ses pensées. Il n'a pas encore apprit à naviguer mais il sait que cela arrivera bien un jour. Il tourne son regard vers la mer, se demandant combien de péril il devra affronter sur ce grand flot bleu et agité.

"Les bateaux sont cloués à quai tous les 3 jours. Demain ça va même être pire. Mais les poissons qu'on y trouve sont meilleurs, encore. Et on en trouve beaucoup plus."

Un garçon de 8 ans arrive sur la place. il regarde un moment de droite à gauche, puis s'approche de d'un des deux gardes, et lui tire la manche.

Le garde tourne la tête dans la direction de l'enfant, puis baisse les yeux, ne voyant personne à sa hauteur. Constatant que c'est un enfant, il se penche vers lui avec un sourire amical.

"Oui mon petit ? Qu'y a-t-il ?"

"Il y a pleins de bouts de bois sur la plage. J'ai trouvé ça aussi"

Il lui tend un porte-document mouillé et vide.

Sur le porte-document, s'étale une armoirie

C’est un écu dont la forme est peu habituelle.
Il est d'or à 3 losanges d'Azur en un puis 2

Au dessus, est Ecrit "Samo di Saphiro"

(C'est le coup des passeports après le 11/09 ! O_O)

Le garde fronce les sourcils en voyant le porte-document.

"Où ça mon garçon ? Tu peux me montrer où tu as trouvé ça ?"

(Ben ouais ! sinon, c'est pas drôle :D )

L’enfant montre l’endroit d’où il vient.

"Sur la plage là-bas au milieu des bouts de bois"

N'ayant pas plus de renseignement de cet enfant, le garde fait signe à son confrère et tous deux partent pour la plage.

Le percepteur fait signe à Adrian de le suivre et emboîte le pas aux gardes.

"Jeune prince, en tant que noble, il est de votre devoir d'aller vous enquérir de cet évènement fortuit. Votre aide pourra sans doute y être précieuse."

Aux abord de la plage, ils peuvent entendre des bruits ressemblants à un combat.

... Ils regardent donc, étant donné qu'ils vont dans cette direction justement et que la plage fait partie des rares écosystème vide de plante propre à nous cacher la vue.

La plage est en effet jonchée des débris d’un bateau.  Déjà, des pillards semblent avoir trouvés un intérêt certain pour les restes. Le seul rempare contre ses hommes semble être deux jeunes gens aux curieux vêtements. L’un d’eux, les cheveux très cours, semble leur faire face directement. La fatigue et la longueur de sa courte épée lui offre un désavantage.  L’autre, un peut plus loin, utilise une fronde afin de les tenir à distance. Ses cheveux plus longs et ondulés, d’un noir de jais, retombe sur ses épaules et dans le haut son dos.

Les gardes, voyant cela, se précipitent en sortant leurs sabres.

"Halte là ! Jetez vos armes et rendez-vous sans résistance !"

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Pendant ce temps, le jeune Adrian ralenti sa course, suivant son précepteur. Il fronce les sourcils en voyant ce qu'il se passe et serre les poings, ne sachant trop que faire.

Le précepteur qui suit les gardes s'assure qu'Adrian reste à bonne distance quand même.

Le jeune à l’épée semble se détendre. Cependant, il garde une posture de combat, près à toute éventualité.

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Les Pillards, dérangés par les deux gardes, retournent leur attention sur les 4 arrivants. L’un d’eux ayant même l’intention de s’en prendre directement à Adrian.

Les gardes, voyant que les pillards ne comptent pas lâcher si facilement, se préparent à les affronter.

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Adrian ne se rend pas vraiment compte que le pillard s’intéresse à lui. Qui s'en prendrait à un enfant ? (Même si ils s'en prenaient déjà à des enfants...)

Le précepteur fait un pas de côté pour se mettre devant Adrian et dégaine sa rapière en direction du bandit clairement neuro-inferieur. Il est clair qu'une tentative de meurtre sur la personne d'un prince de sang imperial, c'est un aller simple pour le gibet.

Une bille vient frôler l’oreille du pillard trop intelligent. Bien que la fatigue lui ai fait rater sa cible, le jeune à la fronde vient de protéger Adrian. En effet, l’action a stoppé le bandit dans son élan. L’instant d’hésitation de celui-ci, permet au jeune tireur de regarder directement Adrian dans les yeux, puis de déplacer son regard vers le sol. Il veut lui faire ainsi comprendre que les débris à ses pieds peuvent lui servir d’arme pour se défendre. Il recharge ensuite son arme comme si de rien n’était.

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Le pillard, quand à lui, se sentant privé de sa proie, décide de se retourner contre celui qui a décidé de l’en priver.
"Oh toi tu vas voir ! ‘Il se dirige vers le jeune tireur.’ "